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J’ai attrapé le paludisme en Côte d’Ivoire en 2005. Je crois que je me souviendrai toute ma vie des effets de cette maladie….Il faisait environ 35 degrés à Abidjan et j’avais froid! Je suais des gouttes, mon matelas était trempé et je n’arrivais plus à manger. J’étais KO. Je suis restée allongée à pendant 24h jusqu’à ce qu’un médecin vienne me donner de la quinine. Ça m’a permis de reprendre mes esprits. J’avais perdu en 3 jours environ 3kg!
Il faut savoir que le paludisme est une maladie extrêmement répandue en Afrique de l’Ouest (je pense que la plupart des habitants l’ont plus ou moins déjà eue). Elle se manifeste de manière très violente surtout pour la première crise. Les suivantes seront plus rares et espacées dans le temps. Depuis 2011, je n’ai jamais fait de rechute. Je touche du bois!
Sommaire
Le paludisme continue de tuer en silence
C’est une maladie parasitaire qui est l’une des plus destructrice à travers le monde: plus de 500 000 morts par an. Aujourd’hui, avec les progrès de la science, on est capable de dire que la plante appelée Artemisia peut sauver des vies. Malgré cela, cette plante n’est pas conseillée par l’OMS voire même interdite dans certains pays (interdite en France et Belgique)!
L’Artemisia contient des principes actifs permettant de lutter contre la malaria. La chinoise Youyou Tu a d’ailleurs reçu en 2015 le prix Nobel de médecine pour avoir découvert un traitement contre la maladie basée sur l’Artemisia. Tous les médicaments antipaludéens contiennent tous ces principes actifs. Alors pourquoi la tisane d’Artemisia ne permettrait pas de soigner la malaria?
A qui profite cela?
Des recherches dans les laboratoires pharmaceutiques ont été très poussées pour mettre au point des traitements. Mais le parasite mute avec le temps et devient de plus en plus résistant. En 2012, l’OMS déconseille l’usage de cette plante pour soit disant ‘limiter les résistances’. Le vaccin actuel n’est qu’un succès à mi-teinte (efficacité de 40%). Depuis, le monde pharmaceutique enferme la solution dans l’impossibilité de financer des études plus poussées.
Un traitement anti-paludique coûte le tiers d’un salaire moyen d’un africain.
Les ONG commandent chaque année ces traitements par milliers pour essayer de préserver des vies.
Si les pouvoirs de l’artemisia étaient connus et reconnus de tous, cela signerait la mort de ce commerce d’anti-paludéens indigne, tant au niveau international qu’au niveau local.
Prise en tisane, l’artemisia guérit le paludisme à 98 % et interrompt le cycle infernal de la transmission. Des études financées par des fonds privés, sont en cours sur cette plante. La réussite du traitement par cette tisane est prometteuse: elle serait efficace à 99% des cas. Forcément l’intérêt de la sphère pharmaceutique est de faire en sorte que cela ne se sache pas…surtout quand on sait que cette plante peut être cultivée dans n’importe quel jardin:)
Et son utilisation pour soigner la maladie Covid 19?
Récemment, cette plante a également révélé des propriétés intéressantes dans le cadre de la guérison au Covid 19. A Madagascar, la plupart des personnes se sont même soigné avec. Le manque d’études à son sujet ne permet pas de dire à ce jour que cette plante permet de se soigner de cette maladie. Mais on peut largement imaginer qu’elle peut contribuer à une guérison plus rapide comme le Lianhua Qingwen.
Pour ceux que ça intéresse, il y a ce livre de Lucile Cornet-Vernet qui raconte les combats de scientifiques et de citoyens venus des quatre coins du monde, pour faire admettre à l’OMS et à l’industrie pharmaceutique les vertus de l’artemisia annua, une plante qui peut terrasser la malaria. Au passage, elle évoque les impasses et les manquements d’une recherche scientifique soumise aux intérêts du monde de l’argent, et bien peu sensible à l’open-source et au « non-profit ». Retrouvez aussi le site internet de l’association La Maison de L’Artemisia. Partagez l’information et ensemble luttons contre cette maladie.
A bientôt!
Elise
