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J’avais déjà écrit sur le sujet…Mais vivre aujourd’hui à l’île Maurice, c’est autre chose. À chaque session de snorkeling, je vois la réalité en face : les coraux meurent. Leurs couleurs s’éteignent. Et ça me brise le cœur.
Le corail n’est pas une plante. C’est un animal — ou plutôt une colonie d’animaux vivants, parfois associés à des microalgues. Il joue un rôle crucial dans l’équilibre de l’écosystème marin. Et pourtant, il est en train de disparaître sous nos yeux.
Contenu de l'article
Le corail est en danger depuis de nombreuses années mais à quoi cela est-il dû ?
Les menaces sont multiples, et les humains en sont la principale cause :
- Pollution agricole : les engrais ruissellent jusqu’à l’océan, acidifient l’eau et favorisent la prolifération d’algues qui étouffent les coraux.
- Rejets de CO2 : ils accentuent l’acidification des océans et accélèrent le réchauffement climatique.
- Pollution maritime : moteurs de bateaux, déchets, plastique… vous connaissez la chanson.
- Pêche intensive : elle perturbe gravement les écosystèmes locaux.
Mais il y a un autre coupable silencieux, beaucoup moins connu du grand public : les crèmes solaires.
Crèmes solaires : un poison invisible pour les récifs
Oui, ces mêmes crèmes qui protègent notre peau peuvent tuer les récifs en seulement 48 heures.
Voici pourquoi :
La plupart des crèmes solaires conventionnelles contiennent des filtres chimiques comme l’oxybenzone, un perturbateur endocrinien qui :
- blanchit les coraux
- détruit la zooxanthelle, une microalgue indispensable à leur survie
- altère le développement des larves de corail
- s’accumule dans les écosystèmes marins
Chaque année, plus de 4 000 tonnes de crème solaire finissent dans les mers, surtout dans les zones touristiques comme Hawaï, la Thaïlande ou l’île Maurice.
Que peut-on faire pour protéger les océans ?
Vous vous demandez sûrement : Mais je fais quoi, moi, avec ma crème solaire ? Voici mes conseils de maman-snorkeuse qui veut continuer à explorer les fonds marins avec sa fille, sans tout détruire au passage :
À privilégier :
- Crèmes solaires bio, sans filtres chimiques
- Formules à base d’oxyde de zinc non nano
- Packagings solides et biodégradables
- T-shirts anti-UV (super efficaces et zéro impact sur l’eau !)
Mes marques solaires éco-responsables préférées :
Comme Avant : Mon gros coup de cœur depuis des années
Leur crème solaire solide à l’huile de karanja, sans dioxyde de titane, est parfaite pour toute la famille. SPF50, filtre minéral unique, et un packaging zéro déchet.
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Laboratoires de Biarritz : une autre belle option française
Leur gamme solaire est testée, efficace, et engagée pour l’environnement.
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Bonus : Évitez aussi…
- Les crèmes waterproof, souvent chargées en silicones et ingrédients non biodégradables.
- Les produits contenant de l’oxybenzone, de l’octinoxate ou du benzophenone-3.
En conclusion
Protéger sa peau ne devrait pas se faire au détriment des océans (ni de sa santé d’ailleurs). Ce petit geste que vous faites chaque été à la plage a un impact immense. Alors avant de tartiner toute la famille, lisez bien les étiquettes et pensez aussi à la mer qui vous accueille.
A bientôt sur Actubio !
Elise